L'héroïne de l'Everest Lydia Bradey: «J'aime voir le féminisme comme un outil»

Elle est la première femme à avoir atteint le sommet de l’Everest sans oxygène, en 1988. Mais durant presque trente ans, l’exploit de la Néo-Zélandaise a été mis en doute par ses compagnons d’expédition. Aujourd’hui, son ascension prouvée, la guide de montagne libère sa vérité en publiant sa biographie. «Une prise de parole, pas un pamphlet féministe», précise-t-elle

Lydia Bradey (au centre), à 27 ans, lors de l’expédition sur l’Everest en 1988. Elle sera la première femme à atteindre sa cime sans oxygène. Gary Ball, Rob Hall et Bill Atkinson sont à sa gauche, autour du Français Marc Galley. — © Xavier Raoux

Caroline Christinaz

Publié le 07 mars 2020 à 09:16. / Modifié le 07 mars 2020 à 09:16.

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La solitude est relative. Lydia Bradey l’a-t-elle plus ressentie isolée sur l’Everest? Ou une fois redescendue dans un monde qui lui était soudain devenu hostile? «C’est de l’histoire ancienne», répond-elle aujourd’hui en souriant.

Le 14 octobre 1988, la Néo-Zélandaise devient, à 27 ans, la première femme à gravir le Toit du Monde sans oxygène. Si aujourd’hui elle relate cette ascension dans l’ouvrage On ne m’a pas volé l’Everest, paru aux Editions Paulsen, c’est parce que, pendant près de trente ans, sa réussite a été mise en doute.

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